L´arrière-pays est devenu patrimoine

von Erik Göngrich und Boris Sieverts

Cassis im Osten sowie im Westen unter anderem die Marseiller Stadtteile La Cayolle und les Baumettes, bilden die „natürlichen“ Grenzen des 2012 ins Leben gerufenen Parc Nationale des Calanques. Was seitdem in erster Linie als nationales Naturgut betrachtet wird, war lange Zeit eine wichtige Ressource in der Ökonomie der umliegenden Städte und Dörfer. Vom Fischfang in den Felsenbuchten über die Jagd bis hin zur Stein- und Zementgewinnung in den Kalksteinbrüchen – aber auch als mystische Gegend abseits der Zivilisation – war das, was wir heute als eigenständige Figur Nationalpark lesen, „nur“ Hinterland. Wie weit prägt das Verständnis von Hinterland den Umgang der Menschen mit dieser Landschaft bis heute? Ist Nationalpark ein lebbares Konzept? Wer liest diese Landschaft bereits als Park und wer (noch) nicht? Wie wird die Übergangszone zwischen Park und Stadt ausgehandelt?

Seit 2012 richten sich die Forschungen von Erik Göngrich und Boris Sieverts auf die Calanques nahe Marseille. Wie man dieses Gebiet, das 2012 zum Nationalpark ernannt wurde, interpretiert, ist zentrale Frage ihrer Arbeit. Die aktuelle Ausstellung zeigt mehrere Vorschläge für die Interpretation des Nationalparks und seiner Verhandlungszone oder auch Übergangszone. Die Ergebnisse ihrer Gedanken über diese Veränderung werden in Fotos, Zeichnungen, Texten und einem großen Tonmodell dargestellt.

Gezeigt wird die Ausstellung in Zusammenarbeit mit Art-O-Rama und der Rentrée de l’Art Contemporain der Friche la Belle de Mai im Rahmen der Architekturresidenz des Goethe-Instituts im FRAC PACA und in der Friche la Belle de Mai.

25.8. bis 24.9.2017

La Friche la Belle de Mai, La Salle des Machines
41, Rue Jobin
13003 Marseille

www.goethe.de/ins/fr/de/ver.cfm?fuseaction=events.detail&event_id=21003325

Über das Ausstellungskonzept:

neueraeume.de/wp-content/uploads/2023/02/Ausblick-Cassis.pdf

Version francaise:

L´arrière-pays est devenu patrimoine
Exposition monographique proposée par le Goethe-Institut de Marseille

Les Calanques, peuvent-elles être paysage de rêve et parc national en même temps ? Est-ce une question matérielle, de règlement ou seulement d’interprétation ? Alors que de nouvelles normes du parc sont établies, des propriétaires privés et publics essaient de bâtir sur ses terrains proches pour les exploiter.
C’est autour de ces problématiques que les deux artistes souhaitent diriger leur travail artistique et ainsi aborder les « règles » du parc et sa connexion à la ville : Dans quelle mesure le parc peut-il être utilisé de façon privée et pour des activités de loisirs spécifiques ? Comment peut-on associer tous ces aspects avec la protection de l’environnement ? Quelle est la nouvelle image du parc ? Et comment traiter l’histoire des Calanques avant qu’elles ne deviennent parc national ?

L’exposition présente plusieurs propositions d’interprétation du parc national et de sa zone de négociation. Les résultats des réflexions des artistes sur la transition du terrain sont présentés par des dessins, sculptures, textes, photos et un grand modèle en terre glaise sur lequel des différentes idées seront développées tout au long de l’exposition. Les visiteurs sont invités à participer lors du weekend du vernissage.

Après avoir réussi l’appel à projet pour la résidence du Goethe-Institut de Marseille et la Fondation Camargo en 2015/2016, l’équipe artistique Erik Göngrich et Boris Sieverts revient à Marseille pour deux mois de résidence entre la Friche la Belle de Mai et le FRAC. Ils présentent une exposition issue de cette résidence à l’occasion de la Rentrée de l’Art Contemporain et une promenade urbaine entre les deux quartiers (la Belle de Mai et la Joliette) lors des journées du patrimoine le 16 septembre. Le projet s’inscrit dans le nouveau programme de résidence d’architecture du Goethe-Institut et la Friche la Belle de Mai qui sera proposé une fois par an en juillet et aout.

Exposition en collaboration avec l’Art-O-Rama et la Rentrée de l’Art Contemporain de la Friche la Belle de Mai, dans le cadre d’une résidence d’architecture du Goethe-Institut au FRAC PACA et à la Friche la Belle de Mai.